mercredi 29 avril 2009

Concert à la MJC du 10 mars 2009

Le samedi 10 mars à la Fabrique – soirée chanson française


Et en premier, un petit jeune que je connais depuis un certain temps, François l’ancien homme au chapeau de Gaoubada (Gaoubada n’est plus mais le chapeau est toujours là dans le fond de la scène)


Dans la salle tout le monde est là David, Omar et tutti quanti (ceux qui ont suivi l’aventure) pour ce premier concert en solo.

De l’appréhension, normal, cette fois-ci on est là, seul sur scène, et le trac est là mais il y a aussi ces textes et musiques qui ont déjà fait Gaoubada. On retrouve son côté chanson engagé poétique qui raconte les gens, les coups de colère et les petits plaisirs quotidiens qu’on a déjà découvert dans ses textes pour Gaoubada « Jean Jean » ou « conquête spatiale » et en plus le plaisir de chanter du Omar.

Sur scène, entouré de son petit capharnaüm, il nous a entraînés dans son univers et permis de vivre un très très bon début de soirée.


Il a su ce soir là montrer que son aventure au sein de Gaoubada lui a permis de se forger une assurance qui j’espère lui permettra de franchir le mur de la région et de se frotter à un public plus large.

Déjà…. à quand un vrai concert ? Car une première partie, cela nous a paru trop court (et à tous).


Deuxième partie de cette soirée, Corbier


Et son look de pierrot lunaire qui a fait la joie de toute la génération Club Dorothée


Mais derrière l’image que l’on connaît, il y a un parolier qui joue dans tout les registres : finesse, humour (fichue journée), blague potache (ses petit morceaux courts), avec quelques scuds bien sentis (la fée) et nostalgie sans regret. De plus, tout seul sur la scène, il nous a embarqué sur des musiques blues, rock, country et autres, tout seul avec ses guitares et surtout un cœur gros comme ça avec son public.



Ce fut un échange régulier avec le public des plus jeunes aux plus âgés, ritournelles qu’il vous met en tête, refrain que l’on reprend.



Un grand monsieur de scène (je vous le dis sans démagogie).


Si vous avez l’occasion de le voir n’hésitez pas, il vous mènera du rire aux larmes comme un grand chanteur – compositeur.


De plus, on voit son regard sur la vie, quel bel hommage il a rendu à François et tout les chanteurs compositeurs à la fin de son concert.


Après un vendredi soir plein de fureur, j’ai passé ce samedi dans cet ambiance feutrée, ce cocon qui s’enroule autour de vous lorsque vous êtes face à face avec un raconteur de voyage qui petit à petit vous emmène dans son monde.


Merci François et merci Corbier


Prochain compte-rendu les Springles, Musica Nuda au théatre puis la MJC puis à nouveau le Wembley

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